Première partie : Baden Loden en Franciland.



Introduction.



Baden Loden
Baden Loden

"C'était un temps déraisonnable

On avait mis les morts à table

On faisait des châteaux de sable

On prenait les loups pour des chiens

Tout changeait de pôle et d'épaule,

La pièce était-elle ou non drôle

Moi si j'y tenais mal mon rôle

C'était de n'y comprendre rien…"

"Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" Aragon

 

Introduction

 

C'est alors que le terrible Baden Loden se décide à sortir du sable pour achever ce qui reste debout en Franciland, un beau pays dont la faiblesse vient du bien vivre, dont la culture millénaire se maintient envers et contre tout, telle une tour iridescente dans un ciel bleu. Et les tours, Baden Loden ne les supporte pas debout…

Comme il a de multiples frères millionnaires– les sœurs ça ne compte pas – qui le considèrent comme un voyou mais le craignent, il jouit d'une aide financière logistique suffisante pour ne pas avoir à gagner sa croûte et passer son temps à empoisonner le monde.

Il a choisi la vêture anglaise pour mener à bien cette délicate mission parce que c'est considéré comme chic et discret en Occiland, sauf qu'il ne supporte pas les pantalons qui engoncent et les chaussures qui irritent les corps aux pieds. Il n'est plus tout jeune, notre Badi Loden, nul ne connaît son âge mais il doit avoir un filtre de jouvence car il apparaît perpétuellement à la télé tel un héros de film des années cinquante.

Tout le monde le craint depuis l'enfance car il a toujours arraché les pattes aux mouches et les yeux aux filles, méprisé sa mère parce qu'elle n'était QUE la quinzième femme de son père qu'il haïssait et trahi ses cinquante frères par jalousie, bref, son intelligence est au service de sa cruauté.

Mais il a néanmoins quelques adversaires coriaces, je vais vous les présenter.

Les auteurs : Elie Mel et Jean-Baptiste de l’Ouximer.